Nous et les avions…

Forts de nos 20 ans de voyages à l’international, la logistique des avions aurait dû être une formalité. Et pourtant, pour le moment chaque voyage en avion a été ponctué de stress…

Vous vous souvenez de notre départ de France, on passe la sécurité, on sèche nos larmes après avoir quitté mes parents, on arrive dans le nouveau terminal de Lyon avec plein de jeux, on prend notre temps et quand on se dirige vers notre porte d’embarquement, on se rend compte qu’il y a une douane à passer et surtout qu’il y a la queue… stress… on aura notre vol de justesse !

Vol Sri Lanka – Malaisie : on arrive à l’aéroport de Colombo à 5h30 pour un départ à 7h30, donc deux heures à l’avance. C’était sans compter sans les files d’attente des trois passages de sécurité (qui nous laisseront toutes nos bouteilles d’eau)… stress… surtout pour la dernière sécurité où c’est le bazar avec trois files à l’origine mais avec des gens qui doublent partout.

Et oui car nous avions l’habitude de voyager entourés de gens qui ont l’habitude voyager (ou d’appliquer les consignes ????), là c’est drôle, les gens doublent donc, mais ça on a vite compris que c’est une habitude (pas encore réussi à faire une queue sans me faire doubler), ils te doublent aussi quand l’avion a atterri pour être les premiers à sortir, ils se lèvent pendant le décollage ou l’atterrissage, etc…

Enfin nous arriverons à temps à notre porte d’embarquement.

Vol Malaisie – Birmanie : « Une erreur constamment répétée n’est plus une erreur. C’est un choix. » Paulo Coelho (citation lue dans un monastère en Birmanie). Fort de cette belle phrase, nous voici 3 heures à l’avance à l’aéroport de Kuala Lumpur. Là tout va bien, enregistrement, sécurité, porte d’embarquement, on a 2 heures à tuer dans un terminal où il n’y a pas grand-chose. Début de l’embarquement, on laisse les gens se précipiter et faire la queue, puis on y va. On nous demande, comme à l’enregistrement, nos visas pour la Birmanie. Pas de problème, on les montre sur mon téléphone en version électronique. Et là on nous dit qu’il faut une version papier… que nous n’avons pas ! Le stewart nous indique gentiment le chemin à faire pour aller à une station d’impression qui se trouve  dans un autre terminal en prenant un train, autrement dit de quoi rater notre avion… Les filles sont en larmes… Stress… Mais pendant les 2 heures à arpenter notre terminal, j’avais repéré le salon des Business Class ????, j’y cours, je leur demande s’ils ont une imprimante et les supplie de m’imprimer nos visas. Ils acceptent, ouf ! Je recours à la porte d’embarquement et nous avons notre avion de justesse !

Vol domestique en Birmanie, de Yangon au Lac Inle : petit stress quand au moment de la sécurité, Loic se rend compte qu’il a gardé son couteau suisse offert avant de partir par ses beaux-parents… Il retournera enregistrer un sac des filles avec le couteau à l’intérieur et tout ira bien.

Vol domestique Lac Inle – Bagan : notre vol est à 10h15, il y a 45 min/1 h de route pour l’aéroport et celui-ci est tout petit. L’hôtel nous conseille de partir à 8h et nous réserve un taxi. Le moment venu, deux taxis attendent devant l’hôtel, un tout neuf et un pourri, Loïc se dirige vers le tout neuf, non non nous c’est l’autre. On monte, on part, on roule… au moins 10 minutes avant de tomber en panne !!! On est au milieu des rizières, avec un chauffeur qui ne parle anglais et les filles qui stressent ! On appelle l’hôtel qui nous dit qu’une autre voiture arrivera dans 5 minutes. Quinze minutes plus tard, une camionnette arrive… On croit que c’est pour nous transporter mais non c’est le patron qui vient voir son taxi. Et qui nous dit qu’une autre voiture arrivera dans 5 minutes…Stress… Quinze minutes plus tard un beau van tout neuf arrive, le chef nous dit qu’il nous accompagne à l’aéroport au cas nous aurions un problème, on rassemble nos affaires, « Maé où est ton appareil dentaire ? » Et là nouveau drame, Maé a laissé son appareil à l’hôtel… mais nous n’avons plus le temps d’y retourner. On rappelle l’hôtel pour leur expliquer, ils nous proposent d’envoyer un taxi à l’aéroport avec l’appareil (et vont même nous l’offrir). On arrive à l’aéroport, on enregistre, on passe la sécurité, on attend et 5 minutes avant l’embarquement une hôtesse nous amène l’appareil dentaire que vient de lui donner le taxi, ouf !